LOGEMENT | En l’honneur de la Reine, je mets « The » Sujet!

Ajourd’hui à DOUARNENEZ

Après la guerre, il y eut de multiples « Appels à idées » pas tout à fait auprès des consommateurs ou des diverses professions indispensables – les agriculteurs, les marins, les artisans – mais auprès de leurs représentants et, parmi ces appels les plus pressants, deux ont été entendus:

LE REMEMBREMENT avec des idées claires, souvent en provenance des USA: rasage, suppression de tout ce qui n’était pas productif, murets, taillis, terres à drainer, tout cela pour enrichir les terres au moyen de l’engrais, pour faciliter le travail de « labourage », l’entrée d’engins de plus en plus massifs dans les champs.

LA CONSTRUCTION/RECONSTRUCTION: il fallait reloger les Français, ceux qui n’avaient plus leur logement, ceux qui faisaient de nombreux enfants, il y eut des cabanes habillées de carton bitumé avec les conduits chapeautés qui évacuaient la fumées des poêles et des cuisinières toujours chauffées, tout finit sinon dans l’ordre des choses du moins dans l’acceptable. Les prix étaient modestes, encore plus modestes avec les primes à la construction et le prêt du Crédit Foncier y attaché. Il y eut des périodes d’inflation, de « chocs » économiques, pétroliers et autres mais les gens parvenaient à passer le cap. Sautons un peu les années, petit à petit, les rejetons des Trente Glorieuses commençaient à prendre leur retraite, revenir au pays après une si longue absence, assez pour provoquer un effet de masse, d’étranglement: il y avait de plus en plus de retraités, de gens qui gagnaient bien leur vie et aspiraient avoir leur « Mon Chez Moi » au bord de la mer ou au milieu d’une jolie campagne pour retrouver peut-être un sens à leur vie. Il y a l’effet AirBnb, bien connu aujourd’hui, les investisseurs se ruent sur les biens à vendre pour les louer avec ce système basé sur internet, lesquels sont « nuisibles » aux deux bouts: à l’achat et à la location rétrécissant les possibilités de location à l’année.

Aujourd’hui, que faire? Pour beaucoup et de plus en plus, priorité au logement social aux loyers souvent modiques après déductions d’aides diverses , ceci étant bénéfique aux locataires qui peuvent alors se constituer une épargne pour plus tard…ensuite, l’héritage…à tout malheur quelque chose est bon, du moins le dit-on…si vous ne pouvez acheter, vous pourrez vendre cher les biens immobiliers dont vous pouvez hériter, obtenir donc un capital qui vous permettrait d’acheter; enfin, le prêt – plus difficile en ce moment en raison du réveil de l’inflation et de la frilosité des banques- mais ne dit-on pas que l’inflation est susceptible de payer votre prêt par dépréciation de l’argent, votre salaire augmentant pendant que votre prêt reste à échéance constante. Puisqu’il n’y a pas grand chose à espérer dans moyen terme, il faut chercher de moindres dépenses et les chasser, exemple, si vous pouvez – entre personnes de confiance – vous associer, vous pouvez constituer une société dite d’attribution, cela permet de grouper certaines charges comme les prêts qu’on peut négocier avantageusement et comme les frais de promoteur ou de lotisseur qui n’existeraient pas pratiquement pas.

ARTICLE OUEST FRANCE DE CE JOUR


Plusieurs associations et partis politiques locaux ont appelé, ce samedi 10 septembre 2022, à manifester pour l’accès et le droit au logement, à Douarnenez (Finistère). À 10 h, 500 personnes étaient réunies aux halles. D’autres manifestations de ce type étaient prévues ce samedi à travers la Bretagne, face aux difficultés croissantes de la population à trouver un logement

Par Anaëlle BERRE. Modifié le 10/09/2022

Ce samedi, plus de 500 personnes ont défilé dans les rues de Douarnenez (Finistère). À l’appel de plusieurs groupes politiques et associations, les manifestants se sont rassemblées face à la crise du logement. Dès 10 h, plus de 300 personnes se sont réunies près des halles.

La problématique de l’accès au logement, qui s’est régulièrement invitée dans les débats politiques bretons, notamment lors des élections régionales et législatives, prend de l’ampleur. De plus en plus de ménages font face à des difficultés pour trouver des logements, notamment sur le littoral du département.

Ils témoignent

À Douarnenez 500 personnes sont venues grossir les rangs du défilé de la manifestation. Parmi elles, Julia, 34 ans, qui vit et travaille à Douarnenez. Elle a dû occuper un logement saisonnier : « C’est-à-dire seulement de septembre à juin. L’été, le loyer était quatre fois plus cher. Alors on pose une caravane où on peut… Heureusement qu’ici, il y a beaucoup de solidarité. »
Près d’elle, Charles, 37 ans, a trouvé un logement à l’année. Mais auparavant, lui aussi était dans un logement saisonnier : « Un logement prévu vraiment pour l’été. Résultat : on payait 400 € de chauffage par mois en hiver. On a vécu emmitouflé dans des couettes. C’est dur de rentrer du travail en se disant qu’on aura encore plus froid à la maison. »

Difficulté à recruter

Le cortège s’est ensuite dirigé vers la mairie. Pour éviter de perturber le mariage qui y était célébré, les manifestants ont investi le parking. Après quelques prises de paroles, un courrier, signé par les différents organisateurs de la manifestation, devait être remis aux élus.
Chiffres de l’Insee à l’appui, ce courrier évoque 1 275 logements vacants dans le pays de Douarnenez, et 1 907 résidence secondaires. « Les entreprises peinent à trouver des salariés, saisonniers ou non, à cause du manque de logements. Et certaines de nos écoles perdent chaque année des élèves, entraînant la fermeture de classes », dénonce la missive.

Lire aussi : TÉMOIGNAGE. À Douarnenez, elle doit quitter son appartement, à moins de payer… 100 € la nuit
D’autres manifestations pour des revendications similaires sont prévues ce samedi 10 septembre dans plusieurs villes de Bretagne, dont Concarneau.