Le « père Nicolas » avait 68 ans en 1920, il y a un siècle, il était donc né en 1852. J’ignore pourquoi c’est le « Petit Marseillais » ou l' »Opinion » qui le célèbre ainsi et, pour nous, le tire de l’oubli mais quelle vie, quel dévouement, quel palmarès…sans que, bien sûr, personne ne s’en souvienne aujourd’hui, cet homme aurait , pour le moins, mérité une rue à son nom…mais quand on sait combien il eut d’enfants, il a du laisser une belle descendance…qui -elle peut-être – s’en souviendra pour nous! Alors un appel à la mémoire est lancé! En ayant un peu triché, je suis allé sur le site GENEANET…il se prénommait Théophile….
LE PÈRE NICOLAS – ARTICLE
Un de nos confrères raconte dans l’Opinion cette jolie histoire qui, pour se passer un peu loin de chez nous, ne perd rien d’une émotion a laquelle nos lecteurs n’échapperont pas. La voici :
Il y a quelques jours, la petite mairie de Tréboul, dans le Finistère, était pavoisée de tous ses drapeaux, comme aux beaux jours de fête. Je passais par là, écrit notre narrateur, je demandai quelle était la cause de cette manifestation inattendue.
— Quoi ! me dit un ami du pays, vous ignorez donc ? C’est le père Nicolas qui vient d’être décoré ! I.e « père Nicolas », c’est l’instituteur de Tréboul : son nom venait de paraître, en effet, à l’Officiel, parmi ceux des nouveaux légionnaires. et, en quelques mots, je fus mis au courant de tout ce que contenait son « dossier ».
— M. Nicolas, me dit mon ami, est âgé de soixante-huit ans, et il est instituteur depuis cinquante et une années. Il a été ou est encore directeur de l’école de pèche et de navigation, secrétaire de la mairie de Tréboul, secrétaire de la statistique agricole, secrétaire du Bureau de bienfaisance, vice-président de l’Orphelinat de l’enseignement primaire du Finistère, capitaine commandant lu subdivision des sapeurs-pompiers, président de la Société de secours mutuels des sapeurs pompiers de Tréboul, vice-président de l’oeuvre des Cantines scolaires, secrétaire-trésorier de la section de mutualité scolaire, secrétaire de la consultation des nourrissons, secrétaire-trésorier de la Maternelle de Tréboul, président de la Société des régates, président de l’Association des instituteurs et de l’Association des secrétaires de mairie du Finistère, vice-président de la section cantonale de Douarnenez de l’œuvre des Pupilles de la nation et président de la subdivision communale de la même œuvre. M.. Nicolas est naturellement titulaire de nombreuses mentions et médailles attribuées aux instituteurs, et de nombreuses médailles délivrées par la Société nationale des conférences populaires de Paris .Des médailles l’ont récompensé de services rendus pendant l’épidémie de choléra de 1885» et pendant celle de 1893-94. Cinq sauvetages en mer qui ont valu une médaille de vermeil de la Société nationale du devoir et une médaille de vermeil de la Société des hospitaliers-sauveteurs bretons. Mais le dévouement du « père Nicolas » est inlassable ; il a rappelé des noyés à la vie; quatre fois il lui est arrivé d’arrêter des chevaux emballés. Il a rendu de signalés services par son énergique intervention au cours de grèves diverses. Il a fondé, en 1871, la première bibliothèque pédagogique du Finistère ; en 1891, le Bureau de bienfaisance de Tréboul ; en 1896, la compagnie des sapeurs-pompiers de Tréboul ; en 1903.1’œuvre des cantines scolaires ; en 1904, la Mutualité scolaire de Tréboul ; en 1906, l’Ecole de pêche et de navigation élémentaire ; en 1908, la Maternelle de Tréboul ; en 1912, l’Association des secrétaires de mairie du département du Finistère. Pendant la grande guerre, il s’est consacré à l’assistance aux familles des mobilisés. Ce brave homme avait douze enfants vivants à la déclaration de guerre ; six de ses fils et quatre de ses gendres furent mobilisés. Trois de ses fils sont morts pour la patrie dont un comme capitaine (Légion d’honneur). Le père Nicolas, qui enseigne toujours et s’occupe toujours avec le même dévouement des œuvres qui sont sa vie, a encore neuf enfants, dont quatre sont instituteurs ou institutrices. Ne voilà-t-il pas une carrière bien remplie et une croix bien méritée ? On comprend que la mairie de Tréboul ait tenu à se pavoiser en son honneur, et que les habitants du pays l’aient salué aux accents de la Marseillaise. Le père Nicolas est digne d’être cité comme un beau modèle de Français de France. Eloy Alary.
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Je rajoute les commentaires suivants
:André Berlivet Germain Malette C était un frère a ma grand-mère et a une vieille tante Mademoiselle Élise Nicolas qui s occupait des cantines municipales M Nicolas était directeur de l école de Treboul et Capitaine des Pompiers il avait la grande maison a la pointe plus haut que la Pizzeria
André Berlivet j ai toujours entendu parler de lui a la maison il y a eu un grand portrait a la maison je sais pas ce qu’ il est devenu il cultivait un terrain au Sable Blanc il y a eu un article sur Facebook ou lui avait volé ses légumes mais tout le monde le respectait et je crois le craignais c était un Monsieur c est tout ce je sais de lui
Arlette Julien André Berlivet je confirme le vol de légumes
Et messenger par André…
J’ai eu des renseignements sur M Nicolas c était mon arrière Grand Père une personnalité de l époque pour ses obsèques son cercueil fut porté par des pompiers et les fleurs étaient des violettes sa tombe est au cimetière de Treboul Mademoiselle Élise Nicolas et sa fille ainsi que ma grand mère et encore deux autres et tout ceux de la famille Nicolas avait droit d être enterré a Treboul
