William BOUGUEREAU, un des maîtres du XIXème siècle, s’est assis le 14 août 1870 – c’est un dimanche, veille de l’Assomption – sur le parapet de l’enclos de la magnifique église de Ploaré et, devant la beauté du porche, n’a pu s’empêcher de retirer son carnet et ses crayons pour le « croquer » – c’est un carnet de voyage – une fois rentré à la maison, peut-être ré-utilisera-t-il ses études.
La mise à prix de ces dessins – 2.500/3000€ – annonce clairement que c’est de l’exceptionnel, normalement ces oeuvres devraient demeurer déjà dans les musées…ou leurs archives.
Très bien…mais ce qui nous intéresse, nous, c’est:
- que font ces femmes assises dans le porche…trop de monde à l’intérieur?
- à l’extérieur, à gauche, une ou deux femmes sont près d’un grand panier en osier rempli de quoi, de fruits, de pommes, une ombrelle leur assurant une petite ombre…des offrandes?
- votre avis sera donc sollicité!
…Le lendemain, Assomption, William cheminera dans la campagne, celle du « JUG », il croisera cette maman et sa petite fille, fera chapeau bas et ainsi pourra-t-il les « croquer » pour l’éternité au bord du chemin…
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Ce carnet servira à nouveau deux ans après pour un magnifique dessin du port de la Rochelle dont William était originaire.
….sans oublier sa célèbre tricoteuse…qui ne peut être, bien sûr, que de Douarnenez!