L’ABRI DU MARIN…C’EST TROP TARD?

Au début des années 80, l’Abri du Marin était abandonné, il était en vente entre les mains d’un professionnel pour le moins original, disons insaisissable, un jour avec, un jour sans mais au final, il a transmis l’offre de l’Association Treizour et, après accord, l’acquisition fut faite partie par la Ville, partie par l’Association qui, bien sûr, fit un prêt au Crédit Maritime remboursé par le loyer que lui versait le Chasse-Marée, locataire de l’étage.

Sans grand frais mais avec de l’huile de coude, le musée du Bateau fut aménagé au rez-de-chaussée, propriété de la Ville qui mettait à disposition.

Une affiche du Musée fut mise en vente avec succès, les douarnenistes venaient en nombre, les photos exposées avaient beaucoup de succès et donnaient lieu à des discussions typiquement douarnenistes…nous étions tous ravis!

D’un côté, le musée avait du succès – du moins à la mesure de ce que nous attendions – de l’autre, nous avions nos activités professionnelles, arrivé le moment où il a fallu voir avec Mr MAZEAS, maire, et Mr PEUZIAT qui nous soutenaient depuis le départ, la suite vous connaissez, Mr LE BRIS, ancien conserveur, vendit à la Ville les immeubles Place de l’Enfer et le musée transféré pour prendre une autre dimension avec le succès indéniable que l’on connaît.

Bon, c’était un historique rapide pour revenir à l’Abri du Marin: Treizour avait revendu sa part à la Ville, remboursé son prêt, tout finissait bien sur le plan financier. Après, je ne suis plus au courant, le Chasse-Marée est resté des années avant de migrer au Port-Rhu, l’immeuble libre a été vendu et serait aujourd’hui revendu.

Comment faire aujourd’hui pour que ce joyau historique pour la Ville et le Port revienne dans le giron communal ou autre?

– Refus du permis mais les architectes sachant dessiner savent aussi lire et respecter les textes toujours changeants au gré des convictions politiques du moment, je ne vois rien de ce côté là même si le bien est classé,

– Les prix annoncés paraissent aberrants mais à ce sujet, je suis déconnecté…

– Reste l’expropriation mais pour cause d’utilité publique à définir, il faudrait une volonté ferme de la parts de nos élus…je n’en ai pas entendu parlé jusqu’à maintenant.

…Mais à quel prix acheter et pour quel objet en rapport avec le Port…ou autre…

Ne restera peut-être que la nostalgie et la tristesse quand nous penserons à l’oeuvre de Jacques de Thézac et la formidable aventure des Abris du Marin.

Ici Lien d’un clin d’œil il y a presque quatre ans.